tiens jeff. je suis desolé de te sortir tout ca comme ca mais je n'ai pas le temps de rediger mon cour moi meme. je te donne donc des arcticles de sonorisation professionnelles tirées de ce site internet que je recommande à tous les amateurs de bons sons! ( ce site est vraiment bien foutu est assez clair pour les novices )
http://www.ziggysono.comPetit rappel sur le sujet de l’impédance :
L’impédance des enceintes connectées doit toujours être supérieur ou égal à la charge minimale de l’ampli. Les enceintes aujourd’hui sont soit à 4, soit à 8 Ohms (et rarement à 16 Ohms).On peut donc brancher n’importe quelle enceinte (sans crainte pour la charge d’impédance) sur un ampli. Le problème se pose quand on veut brancher plusieurs enceintes en parallèle sur un seul ampli. Si on branche deux enceintes de 8 Ohms en parallèle, l’impédance tombe à moitié c’est-à-dire à 4 Ohms ! Ceci est acceptable pour pratiquement tous les amplis (sauf les très vieux d’il y a 30 ans !). Mais si on branche deux enceintes de 4 Ohms (ou par exemple quatre enceintes à 8 ohms) ensemble sur une seule sortie de l’ampli, l’impédance va tomber à 2 Ohms !
La formule exacte pour calculer l’impédance des enceintes branchées ensemble :
1.Si les enceintes sont branchées en parallèle : 1/R = 1/R1 + 1/R2
2. Si les enceintes sont branchées en série : R = R1 + R2
LA PUISSANCE
Comme expliqué plus haut, un ampli ne fait que multiplier un gain d’entrée par un facteur d’amplification donné pour obtenir un gain de sortie amplifié et ceci dans la limite des possibilités et tolérances des composants électroniques.
En clair même si un appareil est préconisé pour délivrer 200 Watts, il est capable de sortir au moins le double sans problèmes et même 5 à 10 fois sa puissance nominale pendant un certain temps, et s’il ne rend pas l’âme assez vite, les enceintes le feront certainement.
Comment est-ce possible ? La puissance de l’ampli est définie principalement par trois valeurs : la sensibilité d’entrée, le gain d’amplification (qui est souvent lié à la première) et l’impédance de la charge branchée sur sa sortie.
Dans le cas de l’ampli de 200 Watts /8 Ohms, il est préconisé qu’avec 3 dBV (1,4 V) à l’entrée et une charge de 8 Ohms à sa sortie, l’ampli est censé sortir sa puissance nominale de 200 Watts.
S’il est capable de délivrer cette puissance sur une assez longue période sans fatiguer (perte de puissance) ni chauffer, on appelle cela la "puissance nominale ou continue" ou "puissance RMS".
En augmentant le gain à l'entrée de seulement 3 dB, l’ampli délivrera presque le double en puissance, soit 400 Watts (ce qu’on appellera la puissance "peak" ou "crête".
Si on double les enceintes (et en les branchant en parallèle) l’impédance tombera à 4 Ohms.
Donc avec 3 dBV (1,4 V) à l’entrée et une charge de 4 Ohms à sa sortie, l’ampli délivrera (environ) 400 Watts (la résistance ayant diminuée de moitié).
Avec encore une fois 3 dB de plus sur l’entrée (et toujours 4 Ohms à la sortie) on obtiendra pas loin de 800 Watts à la sortie (un ampli bon marché claquera avant d’en arriver là !)
Dans ces cas extrêmes, l’ampli chauffera plus rapidement par rapport à son régime normal et sous 8 Ohms.
Conseil Pratique:
Si la Led rouge (du clipping ou Limiteur) de votre ampli, s'alume trop souvent, vérifiez d'abord que vous ne dépassiez pas trop le 0dB en sortie de console. Sinon baissez le potard de gain de l'ampli de 2 ou 3 dB!
La nature du signal d’entrée est très importante aussi pour les mesures de rendement et de puissance. Un signal sinusoïdal de 1 kHz sera très facile à amplifier et l’ampli donnera un très haut rendement et une forte puissance en mesure. Avec un signal complexe comprenant toute la plage des fréquences audibles (comme la musique.. !) l’ampli ne donnera pas les mêmes résultats.
Pour pousser encore plus loin : En utilisant comme source d’entrée un signal, certes complexe, mais traité et processé avec une dynamique stable et limitée, comme un CD par exemple, la puissance et le rendement réel et mesuré seront tout autres qu’avec le mix d’un concert live qui sort brut d’une console avec de nombreux peaks et excès de dynamique.
C’est pour cela que les chiffres nous donnent un premier argument, mais ne nous diront pas comment un ampli sonne et comment il réagit.
Certains fabricants (surtout dans le bas de gamme et dans la production artisanale) en profitent largement pour annoncer des chiffres de mesure erronés et trompeurs.
AMPLI et ENCEINTES
D’un point de vue pratique et sécurité, il est toujours préférable que la puissance de l’ampli soit légèrement (environ 20%) supérieure à celle encaissée par les enceintes. Du fait de ce que je viens de dire plus haut, il est très facile de faire sortir des Watts supplémentaires d’un ampli mais en fait, ce sont de mauvais Watts chargés d’une énergie destructive (distorsions, ondes carrées etc…) qui viendront vite à bout de vos Haut-Parleurs et moteurs d’aigus.
Un H-P de son côté est capable d’encaisser bien plus que sa puissance nominale (on parle ici aussi de puissance RMS et puissance Peak) pourvu qu’il s’agit d’un signal sain et sans distorsions ni ondes carrées.
On parle alors de Headroom ce qui veut dire la faculté d’encaisser et d’amortir des petits dépassements de gain avec souplesse et sans saturer ni chauffer. Le son aura alors une bonne dynamique et une belle clarté.
Avec un ampli sous-dimensionné, on aura vite tendance à pousser le gain trop fort (à la quête du son ) et l’on obtiendra facilement des médiums saturés et des graves molles, car l’ampli est constamment poussé à ses limites et les H-P seront vite endommagés.